Si un chien rencontre un chat koltes
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Il y a de plus en plus de gens extraordinaires. Le moment choral où le texte était partagé entre chaque comédien fut particulièrement émouvant.
Du 27 janvier au 02 février 1987 et du 05 au 17 mars 1987. Il y a beaucoup de travail aujourd'hui, car Mathilde, la soeur de Monsieur, revient d'Algérie avec ses enfants. Mais est-ce un dialogue philosophique du 18e siècle ou plus simplement une entrée de clowns? Profs en direct le jour du bac :. Décor Catherine Calixte       1993 Nairobi Kenya MeS : Moïse Touré Traduction :        Théâtre : Centre Culturel Français       Programmation : à partir du 19 mai 1993   1993 Avignon France MeS : Bernard Dore Traduction :        Théâtre : Festival off       Programmation : courant juillet 1993         1993 Rostoc Allemagne MeS : Inge Flimm Traduction : Simon Werle       Théâtre : Volkstheater       Programmation : à partir du….. Il commence alors à écrire pour le théâtre. Le goût et le sens du plateau, le choix des musiques, les transitions parfaites entre chaque scène réjouissaient les oreilles et la vue. Noir dans le décor, noir dans la destinée, le noir sied d'ailleurs à la peau de certains personnages. Après avoir vu, à l'âge de vingt ans,Maria Casarès dans Médée, Hubert Gignoux alors directeur du TNS Théâtre national de Strasbourg,lui propose d'intégrer l'école du TNS, il y entre en section scénographie, puis y réalise une dizaine de mises en scène. Longtemps qualifiée de « théâtre littéraire », la pièce apparaît davantage comme une confirmation du style de Koltès qui procède par monologues. Il faut tout préparer et seule, je n'y arriverais pas.
Après toutes ces digressions diplomatiques qui paraissent pourtant logiques à la lecture , on finit par arriver au conflit. Je veillerai sur tes armes, je les protégerai de la rouille. Puis Barcelone, Teatre Mercat de las Flors, 1989.
Dans la solitude des champs de coton -  avec Vincent Ozanon Le Dealer et Victor de Oliveira Le Client — Piero Corso musicien  Lumière : Gilles Gentner.
Mathieu - Est-il vrai que j'ai les pieds plats? Adrien - Mais bien sûr, puisque je te l'ai dit. C'est donc ça qui te trouble? Mais on peut vivre avec cela, Mathieu, mon fils. Il ne faut pas porter trop souvent de chaussures pour ne pas en souffrir? Mais, sinon, tu es un homme ordinaire, Mathieu, tout à fait ordinaire. Mathieu - J'aurais voulu être extraordinaire. Adrien - C'est idiot. Il y a de plus en plus de gens extraordinaires. Au point que cela va devenir extraordinaire d'être une personne ordinaire. Alors, patiente un peu; tu n'as rien à faire pour cela, rien. Il y a beaucoup de travail aujourd'hui, car Mathilde, la soeur de Monsieur, revient d'Algérie avec ses enfants. Il faut tout préparer et seule, je n'y arriverais pas. Mais j'avais cru entendre des pas et des bruits de voix : et, à cette heure-ci, dans cette rue, cela m'a paru étrange. Je n'aime pas laisser cette porte ouverte. J'ai souffert, tellement, que ma souffrance pourrait remplir les gouffres de la terre et déborder des volcans. Je veux rester avec toi, Roberto; je veux surveiller chaque battement de ton coeur, chaque souffle de ta poitrine; l'oreille collée contre toi j'entendrai le bruit des rouages de ton corps, je surveillerai ton corps comme un mécanicien surveille sa machine. Je garderai tous tes secrets, je serai ta valise à secrets; je serai le sac où tu rangeras tes mystères. Je veillerai sur tes armes, je les protégerai de la rouille. Tu seras aussi mon agent et mon secret à moi, dans tes voyages, je serai ton bagage, ton porteur et ton amour. Si un chien rencontre un chat — par hasard, ou tout simplement par probabilité, parce qu'il y a tant de chiens et de chats sur un même territoire qu'ils ne peuvent pas, à la fin, ne pas se croiser ; si deux hommes, deux espèces contraires, sans histoire commune, sans langage familier, se trouvent par fatalité face à face — non pas dans la foule ni en pleine lumière, car la foule et la lumière dissimulent les visages et les natures, mais sur un terrain neutre et désert, plat, silencieux, où l'on se voit de loin, où l'on s'entend marcher, un lieu qui interdit l'indifférence, ou le détour, ou la fuite ; lorsqu'ils s'arrêtent l'un en face de l'autre, il n'existe rien d'autre entre eux que de l'hostilité — qui n'est pas un sentiment, mais un acte, un acte d'ennemis, un acte de guerre sans motif Je veux surveiller chaque battement de ton cœur, chaque souffle de ta poitrine; l'oreille collée contre toi j'entendrai le bruit des rouages de ton corps, je surveillerai ton corps comme un mécanicien surveille sa machine. Je garderai tous tes secrets, je serai ta valise à secrets; je serai le sac où tu rangeras tes mystères. Je veillerai sur tes armes, je les protégerai de la rouille. Tu seras aussi mon agent et mon secret à moi, dans tes voyages, je serai ton bagage, ton porteur et ton amour. Car la vraie seule cruauté de cette heure du crépuscule où nous nous tenons tous les deux n'est pas qu'un homme blesse l'autre, ou le mutile, ou le torture, ou lui arrache les membres et la tête, ou même le fasse pleurer ; la vraie et terrible cruauté est celle de l'homme ou l'animal inachevé, qui l'interrompt comme des points de suspension au milieu d'une phrase, qui se détourne de lui après l'avoir regardé, qui fait, de l'animal ou de l'homme, une erreur du regard, une erreur du jugement, une erreur, comme une lettre qu'on a commencée et qu'on froisse brutalement juste après avoir écrit la date. Maintenant il n'y aura personne d'autre qui pourra me le prendre. Tu l'as jusqu'à la fin de tes jours, tu l'auras même quand tu m'auras oublié ou que tu seras mort. Tu es marqué par moi comme par une cicatrice après une bagarre. Moi, je ne risque pas d'oublier, puisque je n'en ai pas d'autre à donner à personne; c'est fini, c'est fait, jusqu'à la fin de ma vie. C'est donné et c'est toi qui l'a. Je vous préférais retors plutôt qu'amical. L'amitié est plus radine que la traîtrise. Si ç'avait été de sentiment dont j'avais eu besoin, je vous l'aurais dit, je vous en aurais demandé le prix, et je l'aurais acquitté. Mais les sentiments ne s'échangent que contre leurs semblables ; c'est un faux commerce avec de la fausse monnaie, un commerce de pauvre qui singe le commerce. Est-ce qu'on échange un sac de riz contre un sac de riz? Vous n'avez rien à proposer, c'est pourquoi vous jetez vos sentiments sur le comptoir, comme les mauvais commerces font de la ristourne sur la pacotille, et après il n'est plus possible de se plaindre du produit. Moi, je n'ai pas de sentiments à vous donner en retour ; de cette monnaie-là, je suis dépourvu, je n'ai pas pensé à en emporter avec moi, vous pouvez me fouiller. Alors, gardez votre main dans votre poche, gardez votre mère dans votre famille, gardez vos souvenirs pour votre solitude, c'est la moindre des choses.